Faire advenir une parole en phase avec l’ancrage psychosociologique qu’on pris mes racines et mettre en forme cette nouvelle communication ont impliqué d’engager un cheminement de transformation : choisir de mettre mon prénom et mon nom en avant au-delà de ma société, laisser au bord de la route mon logo pourtant chéri parce que signifiant, choisir de ne faire qu’un seul site internet en assumant de mettre en visibilité mes activités qui s’adressent à des publics différents avec des enjeux distincts, orienter différemment le style graphique pour déployer et affirmer le positionnement qui est le mien. Et ceci au travers du dialogue entre nos sensibilités, de nombreux échanges avec toi, des temps d’élaboration, de débat et parfois de saines confrontations de nos représentations, comme une mise en acte de nos activités réciproques !
Je salue ton engagement et ta patience dans ce cheminement long et sinueux. Je suis admirative des trésors que tu déploies dans ton travail telle une artisane au plus près de l’éclosion des bourgeons.
Ton écoute profonde et sensible, ton regard aiguisé, ta souplesse, la finesse de tes traductions et de tes mises en perspective, le plaisir que tu épanouis dans le jeu avec les mots sont des talents incroyables. Tu sembles dire que deux ans c’est le tempo pour un tel accouchement. Un an pour labourer, aérer, mettre en germe ; six mois pour poser des fondations, ériger les murs et six mois pour extraire et faire naitre, alors même que cela peut résister !
Delphine, je te remercie encore d’avoir répondu à ma demande de compagnonnage et d’avoir su résonner avec moi. Alors, vraiment merci de cette traversée que tu permets et que tu organises.
Merci de ta proposition, merci d’être là.